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Selon Donald Kennedy, qui a été agent correctionnel et gestionnaire pendant une vingtaine d’années au centre de détention de Québec, la situation a changé du tout au tout. «Aujourd'hui, le rire, la réinsertion sociale, ça n'existe pas. C'est rendu un Club Med pour les incarcérés à Québec», laisse-t-il tomber.
Sous le couvert de l’anonymat, un autre agent correctionnel du centre de détention de Québec abonde dans le même sens. «On vit des événements pratiquement quotidiennement qui marquent. On est pris avec ça. Si nous-mêmes on ne va pas chercher d’aide, l’aide, d’emblée, elle nous est pas offerte», déplore Marcel*.
Selon les témoignages recueillis par Noovo Info, la clientèle incarcérée a vraiment changé depuis la guerre entre les Hells Angels et la Blood Family Mafia. «Ils en profitent pour faire de la publicité une fois qu'ils sont à l’intérieur de nos murs», soutient Marcel.
La première fois que Donald Kennedy a été confronté à un drone lorsqu’il travaillait à Québec, l’engin transportait un bas de hockey rempli d’objets illicites.
«C'était plein de toutes sortes de drogues, de lames pour scier le métal, de tournevis, de cellulaires», énumère-t-il.
Marcel ajoute que les appareils téléphoniques sont utilisés à mauvais escient par les détenus.
Dans une déclaration écrite, le cabinet du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, indique que sa priorité est la présence de drones et de cellulaires dans les prisons. «On va maintenant s'attaquer à leur utilisation dans les murs de la prison. Notre objectif est simple: brouiller les ondes», peut-on lire.
*Prénom fictif
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.