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Les policiers d’aujourd’hui «l’impressionnent pour leur résilience. Ils ont beaucoup de pression», exprime M. Dagher, en entrevue avec Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
Le policier avec 33 ans d’expérience observe notamment une hausse des appels en lien avec la santé mentale qui requièrent une prise de décision «en quelques secondes. On s’attend à avoir des magiciens».
Du côté de la place publique, les réseaux sociaux viennent facilement véhiculer la critique envers les agents, ce qui rend le recrutement difficile, selon le chef du SPVM.
«C’est difficile de recruter à Montréal parce qu’il y a énormément de pression. Montréal est le poumon de tout le contexte criminel au Québec», explique-t-il.
Même si le chef du SPVM dresse un bilan positif de ses 100 premiers jours en poste, la hausse du nombre d’incendies criminels dans la métropole inquiète.
En effet, depuis le début de l’année, le SPVM a enregistré 220 incendies de nature criminelle à Montréal. Au total, 34 individus ont été arrêtés en lien avec ces crimes.
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Selon le chef Dagher, il s’agirait «d’un milieu criminel qui essaie d’imposer leur loi». Il indique aux commerçants, qui sont particulièrement visés par ces incendies, «de ne pas lâcher» et de continuer à porter plainte.
Du côté de la violence armée, M. Dagher rapporte que le SPVM a procédé à des arrestations importantes au mois d’avril qui ont mené à «une certaine accalmie» dans la métropole.
Au lieu de s’attaquer directement aux groupes criminels, la police s’attardent désormais davantage aux comportements criminels.
«On s’aperçoit que c’est toujours les mêmes qui font les fusillades à Montréal», explique-t-il.
Cependant, la saison estivale apporte généralement une hausse des événements violents, et les succès des récentes semaines ne garantissent pas le calme dans celles à venir.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.