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«C’est vraiment dommage, c’était une super belle murale», a déclaré un résident rencontré par Noovo Info.
«Je ne comprends pas l’idée», mentionne un passant.
Le créateur de l'œuvre situé sur la façade de la Bouquinerie du Plateau, le populaire bédéiste Michel Rabagliati, lui, n'est pas surpris. Il déplore que les graffiteurs ciblent de plus en plus d'édifices dans la métropole.
«J’ai été en maudit en voyant ça, mais je m’en attendais. Il y a une épidémie de tags en ce moment à Montréal», déplore-t-il, ajoutant qu’il est étonné que sa murale, vieille de deux ans, n’ait pas été visée avant.
Le tag en question mentionne BROST, un graffiti répandu un partout dans la ville.
«C’est déplorable, je trouve que c’est un manque de respect pour l’artiste. Sachant que c’est la boutique qui a payé pour que l’artiste recouvre le mur», rapporte Charlotte Zyck, assistante gérante de la Bouquinerie du Plateau.
Le Service de police de Montréal indique ne pas avoir reçu de plainte concernant ce graffiti.
Le propriétaire de la Bouquinerie du Plateau, actuellement en vacances, n’a pas pu confirmer à Noovo Info ce qu’il compte faire pour la suite.
Rappelons que les vandales qui font des graffitis sur des propriétés tant publiques que privées s’exposent à des accusations de méfaits au criminel.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo.