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Mme Rioux a soulevé ce point dans le cadre de l'enquête publique sur la mort de la sergente de la Sûreté du Québec (SQ) Maureen Breau et de son agresseur, Isaac Brouillard Lessard.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo liée à l’article.
La présidente de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec a identifié huit lacunes dans la prise en charge d’individus comme Brouillard Lessard. Par exemple, elle dénonce une évaluation non standardisée du risque de violence, une absence de normes pour le suivi et la surveillance, une expertise insuffisante en psychiatrie légale dans les équipes cliniques et un problème de transmission de renseignements entre les partenaires.
Concernant ce dernier point, il est justement recommandé de favoriser une meilleure collaboration entre les différents partenaires, qui passerait par un meilleur partage de données. «Si le dossier suivait la personne partout, on saurait qu’il s’est passé quelque chose il y a un an, on le saurait, si elle est en consommation, si elle est en bris de condition», a illustré Mme Rioux.
Les audiences publiques en sont à leur quatrième semaine. Celle-ci met l’accent sur les recommandations d’experts.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.