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Pour la Dre Marie-Pascale Pomey, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, cette annonce arrive un peu tôt. «Commencer déjà au mois de février, c’est assez tôt, je pense qu’on aurait pu attendre mars ou avril pour voir de quelle manière la pandémie évoluait.»
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Il aurait été difficile, reconnaît la Dre Pomey, de maintenir une mesure alors que tout autour, les autres provinces l’abandonnent peu à peu. Toutefois, elle estime que l’intérêt pour la vaccination doit être maintenu, alors que seulement la moitié des gens admissible à la dose de rappel s’en sont prévalus.
Enfin concernant les voyages non essentiels, il devenait aussi difficile, selon elle, de «garder la ligne la plus dure» à l’international.
«On se rend compte aussi que ce ne sont pas les voyageurs, en ce moment, qui sont les vecteurs les plus importants de propagation de la maladie.»