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Ce dossier fait l'objet de longs délais judiciaires depuis le début. Pour la victime présumée, qui s'est confiée à Noovo Info, c’est extrêmement difficile.
«La victime a le droit d’être présente à toutes les étapes après avoir témoigné particulièrement. Dans notre cas, la victime est présente pour la suite. À chaque fois qu’il y a un délai qui est engendré, ça fait en sorte qu’il n’y a pas de décision. C’est ça le plus difficile», a expliqué la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Anna Levin.
À l'audience du jour, la représentante de l'accusée, Me Helene Poussard, prenait énormément de temps.
Plusieurs personnes ont exprimé de l’exaspération en salle d’audience. Me Levin s’est même adressée à la juge Suzanne Costom pour tenter d’accélérer le processus.
D'ailleurs, la juge Costom, qui ne comprenait pas les arguments de l'avocate de la défense, lui a demandé à plusieurs reprises où elle voulait en venir.
Rappelons que Mme Leblanc-Guibault fait face à trois chefs d'accusation: proxénétisme, publicité de services sexuels et obtention de services sexuels moyennant rétribution. L'accusée a été arrêtée en août 2020 après avoir été recherchée par les policiers pendant 70 jours.
La victime présumée avait 15 ans au moment des faits allégués. Son calvaire aurait duré six mois, soit de novembre 2018 jusqu'en avril 2019, alors qu'il était sous l'emprise de la femme qu'il considérait comme une très bonne amie.
Voyez le récapitulatif de Marie-Michelle Lauzon au bulletin Noovo Info 17.