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Pour les patients assignés collectivement à une clinique privée, il existe actuellement 3000 rendez-vous disponibles par semaine pour des consultations jugées non urgentes.
Mais si le gouvernement n’arrive pas à renouveler l’entente avec les médecins, ce nombre pourrait descendre à 1000 dès la semaine. Du côté de Chaudière-Appalaches, on passerait de 900 rendez-vous à 350.
«Bonne chance pour trouver un rendez-vous soit dans une clinique sans rendez-vous ou encore sur le GAP. Sinon, c’est l’urgence», prévient le président du conseil pour la protection des malades, Me Paul Brunet.
«Ce sera une catastrophe. Imaginez le monde qui va se ramasser à nouveau à l’urgence en plus de ceux qui y vont déjà.»
L’argent est évidemment un élément important de la négociation avec Québec. Les médecins ont d’ailleurs engagé du personnel et payé davantage de frais administratifs pour pouvoir répondre aux besoins du GAP.
«On ne peut pas demander aux médecins de financer le réseau», a lancé le président de l’Association des médecins omnipraticiens de Québec, Dr Pascal Renaud.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.