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Me O’Bonsawin est une Franco-Ontarienne et Abénakise de la Nation d’Odanak. Elle remplacera le juge Michael Moldaver qui prendra sa retraite le 1er septembre.
L’avocat et également Abénakis d’Odanak, Alexis Wawanoloath, estime qu’il s’agit d’un moment d’espoir.
«C’est quelqu’un de ma Première Nation qui est nommée à ce poste qui est très important dans notre système judiciaire. Ça peut donner de l’espoir à de jeunes autochtones qui pensent faire leur droit, qui ont fait leur droit, qui sont avocats et qui veulent peut-être devenir juges», a exprimé Me Wawanoloath en entrevue avec l’animateur Étienne Fortin-Gauthier au bulletin Noovo le Fil 22.
La juge O’Bonsawin est notamment spécialisée dans les domaines de la santé mentale, du droit du travail et de l’emploi, des droits de la personne et du droit relatif à la protection de la vie privée. Elle a complété cette année son doctorat en droit. Elle est également parfaitement bilingue en français et en anglais.
Sa candidature est un choix judicieux, selon Me Wawanoloath.
«Il y avait d’autres candidats pour ce poste-là, mais le bout qui manquait c’était le français […] Elle défonce des plafonds de verre, et les Abénakis, on est très fiers d’elle», a-t-il soutenu.
Les juges de la Cour suprême du Canada agissent de manière indépendante. Cependant, ils doivent tout de même exécuter leurs fonctions en respectant le cadre légal canadien.
«L’importance des précédents est vraiment là […] Mais il reste que d’avoir une personne autochtone qui a cette connaissance des enjeux qui nous touchent, tout le racisme systémique, le génocide, je pense que ça peut apporter un autre point de vue qui pouvait souvent manquer», a conclu l’avocat.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.