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Elle dénonce la négligence des intervenants du centre jeunesse qui, selon elle, n'auraient pas pris au sérieux les risques de fugue de son adolescente.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo liée à l’article.
«Ma fille m’a appelée vers 22h pour me mentionner qu’elle voulait me voir. Je lui ai expliqué que j’avais la grippe, que je me reposais et qu’on allait se voir dans le courant de la semaine. À la fin, elle m’a dit ‘’c’est ça, tu veux pas me voir, ben je vais fuguer’’. Et elle m’a raccroché au nez», raconte la mère, dont l’identité doit être tue pour des raisons légales.
La femme reproche au centre jeunesse d’avoir fait preuve de négligence. «J’ai pris la peine de le mentionner. J’ai l’impression que je ne suis jamais entendue avec eux. Elle m’a mentionné qu’elle allait fuguer, j’aurais aimé ça que mon point soit entendu, qu’ils écoutent ce que je leur disais», déplore-t-elle.
Selon ses impressions, le centre jeunesse «n’a pas fait grand-chose», après la fugue de sa fille, qui est survenue il y a une semaine et de qui elle n’a aucune nouvelle depuis.
«Je suis très inquiète, j’aimerais au moins savoir où elle est. Ma fille m’a mentionné à plusieurs reprises qu’elle n’était pas bien dans ce centre jeunesse, qu’elle ne se sentait pas en sécurité. Elle se sentait à risque de fugue et de consommation», ajoute-t-elle.
De son côté, la porte-parole du centre a mentionné que les fugues sont toujours déclarées à la police dès que les jeunes quittent l’établissement sans autorisation.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.