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Ses capsules humoristiques sur le web, ses courtes chansons humoristiques et son numéro «Y’a personne», réalisé au début de la pandémie, pourraient notamment lui permettre de mettre la main sur l’Olivier de l’année le 20 mars prochain.
«Je suis au sommet du monde, a révélé Pierre-Yves Roy-Desmarais à l’animateur Meeker Guerrier sur les ondes de Noovo Info. Évidemment, on ne fait pas ça pour ça, mais d’avoir la reconnaissance de ses pairs, c’est toujours très flatteur.»
Ce «petit velours» a fait la semaine de l’artiste de 27 ans, qui attend avec toutefois avec impatience de retrouver les salles de spectacle afin de performer devant public.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
Les confidences de Pierre-Yves Roy-Desmarais
L’humoriste s’est confié à Meeker Guerrier sur plusieurs sujets, notamment ses divers talents, qui lui ont permis de produire du contenu sur le web ainsi que plusieurs musiques.
Même s’il admet que ces habiletés l’ont grandement aidé à propulser sa carrière, elles ne sont pas nécessaires dans le milieu humoristique, selon lui.
«Faire de la scène, faire du standup, c’est un art en soit, assure-t-il. Si on te demande en plus d’être réalisateur, monteur, musicien pour pouvoir percer et avoir un public, je trouve ça fort dommage.»
«La musique a toujours existé et ça a toujours fait partie de ma patente, mais d’avoir tous ces outils-là sur internet, j’aurais été niaiseux de m’en passer. Je ne sais pas comment ça se serait passé autrement», a ajouté l’humoriste.
À la suite de ses chansons humoristiques telles que «Ça va mal» et «C’est ma fête», qui ont récolté plus d’un million de visionnements, Roy-Desmarais a craint que le public ne souhaite que des chansons de sa part.
«C’est une question que je me suis posée, parce qu’au début, les gens ne s’attendaient à rien. J’avais peur d’être pogné un peu là-dedans et de devoir faire toujours ça et de me tanner, admet-il. Mais je jouis finalement d’une belle liberté et les gens qui viennent me voir en spectacle ne s’attendent pas à ce que je fasse des chansonnettes d’une minute pendant une heure et quart.»
«Je trouve ça le fun qu’il y ait une relation entre le public et moi, où il s’intéresse au créateur plutôt qu’aux petites capsules», a-t-il conclu.