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Daniel Vézina a montré du doigt le nombre de feux de camp dans les parcs de la Sépaq qu’il juge abusif.
Dans un entretien avec Noovo Info mercredi, le fondateur de l’organisme Familles pour l’air pur raconte avoir visité un parc de la Sépaq avec ses trois enfants asthmatiques en 2022. Et depuis leur passage, leur condition se serait détériorée.
«Ça a été une détérioration dans les semaines, dans les mois, voire dans l’année qui a suivi», s'est-il souvenu. «Ça a été des augmentations de dose mon fils le plus jeune, qui est plus sévère en termes d’asthme. Il a eu des conséquences plus graves sur sa santé.»
La Sépaq mène actuellement une enquête dans sept de ses parcs cet été, mais impossible de savoir lesquels sont ciblés, car on ne veut pas influencer les données.
Mais aux yeux de M. Vézina, il est incompréhensible de voir la Sépaq, «qui n’est pas un organisme de santé publique», enquêter sur des enjeux de santé publique et d’émettre des avis.
«Ils vont cibler uniquement les asthmatiques pour tenter de réduire le problème», a dénoncé le père de famille. «Mais ce ne sont pas que les asthmatiques qui sont ciblés par les problèmes de pollution. On parle des personnes avec des maladies chroniques, des problèmes cardiaques ou respiratoires. On parle aussi des enfants de moins de 5 ans et des personnes âgées.»
De son côté, le président-directeur général de la Sépaq, Martin Soucy, a affirmé que la qualité de l’air n’est pas la plus grande préoccupation de la clientèle,
«Mais doit-on être de bons citoyens corporatifs? La réponse est oui», a-t-il admis.
L’organisme ne compte pas interdire les feux de camp, mais plutôt mettre en place des boucles sans feu, soit des zones où les feux de camp seraient interdits en raison du couvert forestier ou de l’humidité.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.