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Depuis quelques mois, une maîtresse de bergers allemands persiste à fréquenter le parc à chiens de Val-Bélair à Québec, et ce, malgré plusieurs interactions désagréables avec d'autres chiens... et d'autres humains.
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«J'ai eu une seule interaction, mais très traumatisante avec la dame et ses chiens», confie Amélie, une résidente de Val-Bélair, à Noovo Info. «Mon chien était bébé et les deux bergers allemands lui ont sauté dessus. Je me suis interposée et je me suis fait mordre… mon chien aussi. Ce que je n'ai pas aimé, c'est la banalisation du geste par la dame en question.»
Crédit photo: Noovo Info
Sur place, il y a rarement de la surveillance de la part d'employés de la ville, bien que les règlements soient affichés à l'extérieur de l'enclos. Christophe Corré se décrit comme un coach pour humains en comportement canin. «L'enjeu avec un chien qu'on amène au parc à chiens, c'est que ça fait peut-être 7-8-9 heures qu'il reste à la maison à ne rien faire. Alors, si on ne l'a pas engagé avant d'entrer, il va lâcher son fou. C'est essentiel d'être en mesure de pouvoir rappeler son chien», explique-t-il.
À la Ville de Québec, on confirme que des plaintes ont été formulées et que la municipalité prendra action. En vertu du règlement municipal, un chien peut être déclaré comme potentiellement dangereux s'il a mordu, et ce, sans examen vétérinaire au préalable.
«Avec la pandémie, je pense que le nombre de propriétaires de chiens a augmenté, donc automatiquement le nombre de ressources devrait augmenter», estime Amélie.
Crédit photo: Noovo Info
Quant à la maîtresse des chiens en question, elle a préféré ne pas s'exprimer à la caméra, mais elle a admis par courriel que son chien avait mordu, qu'elle en était désolée, mais qu'elle considère que les citoyens de Val-Bélair s'acharnent à son endroit.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo.