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Pour plusieurs, cela rappelle les douloureux souvenirs des crues catastrophiques de 2017 et 2019. C'est le cas de Richard Servant, un résident de Rigaud, où des centaines de résidences s'étaient retrouvées sous les eaux il y a quelques années.
«Ici c’était super bien, c’était la paix», a-t-il confié en entrevue. «On a vécu 24 ans ici. La première fois que l’eau est devenue vraiment haute, c'est quand l’eau est rentrée dans la maison en 2017.»
Après ces inondations majeures, les résidents et les autorités en ont appris et sont plus ou moins rendus habitués.
«On a deux bateaux qui sont prêts à s’en aller dans les zones inondables. On a conservé des bottes longues. On a fait à peu près 700 proches de sables qu’on a rendus disponibles au grand public», a expliqué Sylvain Brazeau, directeur du service de sécurité incendie de Rigaud.
«Quand l’eau monte, tu peux ne rien faire. L’eau arrive toujours à s’infiltrer quelque part», a rappelé M. Servant.
Contrairement en 2017 où de nombreuses personnes ont été prises en charge par les pompiers, aucune personne n'a sollicité leur aide jusqu'à aujourd'hui, selon M. Brazeau.
«Les gens sont mieux préparés. Plusieurs maisons ont subi des dommages et de l’humidification. […] De 2017 à 2019 à aujourd’hui , c’est à peu près les mêmes résidents qui sont dans les zones inondables», a-t-il ajouté en entrevue.
Il encourage la population à s'informer davantage sur les plans d'eau et les risques d'inondations à leur domicile.
Voyez le reportage d'Emmanuel Leroux-Nega ci-contre.