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C’est que le professeur en génie mécanique a purgé une peine de prison d’un an après avoir plaidé coupable en 2023 à des accusations de possession de pornographie juvénile.
Des étudiants de l’université admettent ressentir un malaise quant au retour de l’homme.
«On ne sent pas super à l'aise d’assister à son cours. C'est déjà un programme avec peu de femmes, donc ça serait quand même le fun qui ne soit pas là en position d'autorité», a fait savoir une étudiante.
Une autre jeune femme a confié à Noovo Info qu’elle ne se sentirait pas à l’aise de poser des questions à l’homme de 40 ans.
«J'ai un malaise à aller parler à quelqu'un qui a fait ça. C'est sûr que quand j’y pense, je ne suis pas d'accord que ce soit mon enseignant.»
Le président de l'Association étudiante de Sciences et Génie de l’Université Laval, Matthew Verret, a reconnu avoir reçu plusieurs témoignages de la part d’étudiants inconfortables et mal à l’aise concernant cette nouvelle. «Selon eux, ce n’est pas un milieu propice à l’éducation, à l’apprentissage. Ça devient difficile pour ces étudiants d’étudier. On est sur le cas et on veut que les étudiants se sentent bien», a-t-il expliqué.
M. Verret propose par exemple que l’Université fasse preuve de flexibilité en permettant aux étudiants de changer de cours ou de modifier leur grille de cheminement.
L’Université Laval a refusé d’accorder une entrevue à la caméra à Noovo Info, mais une porte-parole a soutenu que l’institution était «sensible aux inquiétudes des étudiants» suivant des cours avec le professeur.
Le cas de Potvin avait fait du bruit quand deux travailleuses du sexe l’avaient dénoncé à la police pour avoir tenu des propos déviants. La police avait découvert 60 fichiers de pédopornographie dans son ordinateur.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.