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De plus, il a déposé une plainte à la Sûreté du Québec (SQ) pour tentative de voies de fait.
L’événement n’a pas été filmé. Le citoyen dénonce ce geste qu'il qualifie d'«inacceptable».
«Je suis revenu pour m’excuser et on met fin à la séance à ce moment-là. Puis, on me lance des chocolats par la tête», a-t-il raconté à Noovo Info en affirmant qu'il était pourtant sur le point de quitter la séance.
Le citoyen de Saint-Boniface pourrait retirer sa mise en demeure sous plusieurs conditions. Il demande des excuses publiques de la directrice générale et la tenue d’une séance extraordinaire au 29 octobre pour permettre aux citoyens qui n'ont pas pu s'exprimer lors du dernier conseil de le faire.
Notons que M. Messier est en litige judiciaire avec la municipalité depuis deux ans pour un projet sur sa maison. Il estime que la directrice générale utilise des informations personnelles, dont une fois où il est devenu émotif devant le juge, pour le dépeindre comme un «fou furieux».
«Quand elle a décidé de me traiter de malade, je crois qu’elle se sert des éléments psychologiques difficiles liés à leur harcèlement depuis années du côté judiciaire», a-t-il avancé.
Le 7 octobre dernier, une centaine de citoyens de Saint-Boniface se sont rassemblés pour dénoncer les dernières révélations concernant les gestes d’intimidation et de harcèlement du maire Pierre Désaulniers. La séance du conseil s'était finie abruptement. Pour M. Messier, il est temps que la directrice générale «respecte le Code municipal du Québec». «Elle doit rester en retrait lors des séances. Elle ne peut pas recevoir des mots du maire ou l’influence», a-t-il ajouté en entrevue.
Au moment de la production de ce reportage, la directrice générale Julie Désaulniers et le maire Pierre Désaulniers n’avaient toujours pas répondu à la demande d’entrevue de Noovo Info.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.