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La mesure, en place pour une durée indéterminée, vise à restreindre l'émission de particules polluantes à l'approche d'un épisode de smog.
L’initiative est loin de faire l’unanimité, alors que les quelque 30 000 propriétaires de poêles à bois et foyer de la région se sentent mis devant le fait accompli.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo liée à l’article.
Du côté de l’opposition, on dénonce l’approche préconisée par le maire Bruno Marchand. C’est que la Ville a annoncé la mesure mardi après-midi, exclusivement sur la plateforme X.
«Si on veut faire des ordonnances comme celle-là et qu’elles soient respectées, il faut s’assurer de bien les communiquer, estime le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve. C’est garroché, la manière de les appliquer.»
Le conseiller municipal Stevens Mélançon est du même avis, lui qui critique la méthode de communication de l’administration municipale. «Est-ce qu’on va créer une Gestapo des poêles à bois à partir de ça ? On ne le sait pas, mais on ne peut pas appliquer une règle si elle n’est pas bien diffusée», insiste-t-il.
La Ville de Québec assure qu’il n’y a pas lieu de craindre une éventuelle «police du poêle», mais qu’il faut tout de même agir de manière décisive.
«On regarde les modèles prévisionnels du ministère de l’Environnement, entre autres. Ces modèles nous prédisaient lundi matin qu’on serait probablement dans une période de smog dans la nuit de mercredi à jeudi. On veut être en amont et pas à la dernière minute», explique le directeur prévision et contrôle environnemental à la Ville de Québec, Matthieu Alibert.
À Montréal, on observe une diminution de 70% des niveaux de particules fines dans l’air depuis 2009, alors que la Ville a interdit l’utilisation de foyers et de poêles à bois pendant les épisodes de smog.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.