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Il s’agit d’une triste réalité alors que 21% des établissements de santé sont jugés en mauvais ou très mauvais état au Québec.
«On a eu l’occasion de visiter cet hôpital en février puis en avril et visiblement, cinq mois plus tard on s’aperçoit que la situation s’est encore dégradé», a indiqué le porte-parole du Parti québécois (PQ) en matière de Santé, Joël Arseneau, en entrevue avec Marie-Claude Paradis-Desfossés au bulletin Noovo Info 17.
Selon lui, pour pouvoir donner une perspective d’amélioration des soins, il faut que l’hôpital soit inscrit au plan québécois d’infrastructure.
«Si on ne l’inscrit pas, il n’y a pas de budget accordé à l’hôpital, et c’est long construire un hôpital, chaque année qu’on perd c’est des délais qui se reportent et des couts qui augmentent», explique-t-il.
Le cabinet du ministre de la Santé, Christian Dubé, a également réagi vendredi et s’est engagé à «mettre en place des mesures transitoires à l'hôpital Sainte-Croix».
«En attendant la construction du nouvel hôpital, il y aura des investissements requis par ces mesures», a indiqué le Cabinet du ministre de la Santé en ajoutant que des études sont en cours pour déterminer le coût et la portée de ces mesures transitoires.
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