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Hogwarts Legacy est un jeu vidéo qui se déroule dans cet univers. Depuis son lancement, le 10 février, il s’est vendu des millions d’exemplaires.
Mais derrière ce succès, il y a tout un débat autour de la créatrice d’Harry Potter, J.K. Rowling, qui se fait remarquer par ses prises de position transphobes depuis quelques années.
Depuis 2020, l’autrice multiplie les sorties controversées où elle remet en question l’identité de genre des personnes trans. Elle finance également des groupes de pression anti-trans.
Kevin Goulet est fan de la franchise Harry Potter depuis qu’il a 10 ans. Il a déjà eu en sa possession plus de 1000 objets de collection tirés de la série. Pour lui, la relation avec sa passion est plus complexe depuis que la transphobie de Rowling a été mise au jour.
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«C’est plus difficile d’être fan, explique-t-il. Mais moi j’ai décidé de séparer Harry Potter de J.K. Rowling. Et je suis totalement contre ses opinions.»
Un mouvement de boycottage a été lancé sur les réseaux sociaux avant la sortie du jeu Hogwarts Legacy, avec plus ou moins de succès, puisque le jeu fracasse des records de vente et de visionnement sur la plateforme Twitch.
«Pour moi, c’est difficile de renier Harry Potter, c’est tellement important pour moi, je l’ai tatoué sur moi, explique Kevin en montrant son tatouage d’un emblème de la série. L’univers existe déjà, mais j’essaie de ne plus encourager l’artiste.» Kevin croit que le personnage et ce qui l’entoure sont plus forts que la controverse.
«C’est devenu plus qu’une série de films ou de livres, conclut-il. C’est magique.»
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui.