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«On a relâché plusieurs mesures au cours du dernier mois et comme on sait, il y a toujours un délai entre le temps de relâchement des mesures, la contraction de la maladie et, éventuellement, les hospitalisations. Donc, les chiffres que l’on voit là, ce n’est que le début.»
Selon la Dre Tremblay les nouveaux cas que l’on voit apparaitre aujourd’hui sont ceux qui donneront, dans une moindre mesure, les cas sévères durant la période des Fêtes.
Est-elle inquiète? «C’est un peu inquiétant, dans le sens où la moitié des cas, à peu près, c’est chez des gens non-vaccinés, mais la majorité sont des enfants et eux, ils ne font pas de maladie sévère en général. Mais l’autre quart, ce sont des adultes non-vaccinés qui peuvent faire un pourcentage de maladie sévère, de la même façon qu’on voyait l’été dernier. Donc, ce sont eux qui vont habiter nos hôpitaux et nos soins intensifs.»
Selon Cécile Tremblay, il est important de rester à l’affût. « Ça devrait nous encourager à rester prudents pendant la période des Fêtes.»
La Dre Tremblay se dit également en faveur de l’élargissement de la troisième dose de vaccin à un plus large public, puisque de plus en plus de données montrent que le variant Omicron est assez résistant au vaccin. «Cette résistance-là pourrait être surmontée par l’augmentation de nos anticorps suite au vaccin. Donc, une troisième dose, autrement dit.»
Quant aux tests rapides, un outil de plus pour protéger les personnes vulnérables, elle les recommande, bien qu'elle les trouve «très chers». Elle dit s'attendre à ce que le gouvernement les fournisse gratuitement.