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La situation est «épouvantable», si bien que les refuges de la Capitale-Nationale ne peuvent tout simplement plus héberger d’amis à quatre pattes.
«La demande est tellement grande, mais on est plein, a déploré Line Petit, présidente du conseil d'administration du refuge Adoption chats sans abris. On ne peut plus en prendre, c’est dur sur le moral.»
Mme Petit montre du doigt le manque de subventions notamment afin de couvrir les frais de vétérinaire.
«Même si on demande 350$ pour l’adoption d’un chat, ça ne paie pas nos frais», a-t-elle ajouté.
«Quand on aime les animaux, on veut tous les sauver, mais ce n’est pas possible.»
De son côté, le refuge Adoption chats de Québec s’occupe actuellement de plus de 600 chats, selon la bénévole Carole Gauvin.
«Ça fait un bon bout de temps qu’on doit en refuser, car les ressources financières et vétérinaires manquent», a-t-elle lancé. Et les frais de vétérinaire ne cessent de grimper, indique-t-elle. «Je trouve qu’on fait beaucoup avec peu.»
Cette hausse d’abandons de chats montre qu’il est important de sensibiliser la population quant aux coûts liés à l’adoption d’un animal de compagnie, avance Sophie Bergeron, responsable aux communications de l’Organisme pour la protection des chats.
«Les chats gratuits n’existent pas. Si tu l’obtiens, tu dois effectuer les soins de base», a-t-elle rappelé.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.