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Après avoir accumulé plus de 350 preuves, elle peut finalement crier victoire: la Cour supérieure lui a donné gain de cause. Le propriétaire sera donc dans l’obligation de réaliser lesdits travaux et devra lui payer des dommages moraux et punitifs d’environ 70 000$. Il s’agit de l’une des peines les plus sévères dans ce genre de dossier.
«C’est le pire dossier que j’ai jamais vu en matière de harcèlement», a affirmé l’avocat de Mme Longpré, Me Soleil Tremblay.
En entrevue avec Noovo Info, Mme Longpré dit avoir filmé plusieurs vidéos montrant son propriétaire lui crier dessus, démolir une clôture ainsi que la corniche. D’autres images montrent des rats dans la résidence ainsi que de nombreuses fuites, qui perdurent depuis le mois d’août.
Cette décision de la Cour supérieure est la preuve que les locataires peuvent être crus et peuvent être protégés par des lois, soutient Mme Longpré.
Le propriétaire, qui habite en haut du logement, aurait écopé de six constats d’infraction en lien avec des problèmes de bruit intense.
Interrogé par Noovo Info, le propriétaire a affirmé qu’il avait l’intention de porter la décision en appel. Il a par ailleurs répliqué qu’il avait affaire à une «famille de Bougon».
Le propriétaire, qui estime que le bail n’est pas valide, a également refusé que Noovo Info diffuse l’entretien téléphonique.
«Je comprends mal son obstination», a ajouté Me Tremblay, qui explique que la légitimité du bail a été confirmée à deux reprises.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.