Début du contenu principal.
La hausse fulgurante du prix des friandises dans les différents commerces de la province pourrait inciter plusieurs consommateurs à réduire le nombre de bonbons qu’ils achèteront en vue de l’Halloween.
Et ce n’est pas tout. En raison de la hausse du coût de l’énergie, des emballages et du transport, les entreprises ont donc rapetissé la taille de leurs bonbons. Ce phénomène se nomme la réduflation.
«Si vous ne faites pas attention, vous allez ouvrir la boîte et dire: "Mon dieu, qu’est-ce qui se passe?"», a prévenu le professeur et directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois.
Parmi les friandises, M. Charlebois explique que le prix des barres de chocolat a grimpé en flèche en raison du prix record du cacao cet été.
«En 44 ans, on n’a jamais vu le cacao être aussi cher. Ça a affecté la production», a-t-il mentionné.
L’agronome et économiste à l’Université McGill, Pascal Thériault, les enfants seront les premiers impactés par la hausse du prix des bonbons.
«On risque de voir des gens en acheter moins et malheureusement pour nos enfants, il se peut qu’ils en reçoivent un peu moins à chaque porte, car les gens risquent d’étirer la collecte», a-t-il déploré.
Sur le terrain, Noovo Info a pu repérer une boîte de 100 petites barres de chocolat Nestle à 18,99$ dans une pharmacie et à 19,99$. Mais en fonction des dates et de l’endroit, il a été possible de repérer le même produit à 25,49$.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.