Début du contenu principal.
Ce faisant, le groupe qui cumule des millions de visionnements sur les différentes plateformes de streaming veut redonner à ses «premières amours» et fans de la première heure, les Montréalais.
Le Noovo.Info a rencontré les trois membres fondateurs du groupe, Devon Portielje (chant, guitare et percussions), Conner Molander (chant, guitare, harmonica et claviers) et Dylan Phillips (chant, batterie et claviers), peu avant leur performance.
«C’est ici qu’on a eu la chance de se rencontrer. Après, la ville nous a donné beaucoup, comme musiciens, comme personnes. Il y a eu une énorme période de découverte pour nous, des autres artistes qui y existaient, de la culture, de la vibe… Tout ce que la ville a à offrir, c’est énorme», explique Dylan.
Si le trio est originaire de l’extérieur du Québec – Dylan et Conner viennent de la Colombie-Britannique et Devon est originaire d’Ottawa – c’est en effet à Montréal que Half Moon Run est véritablement né, en 2009, grâce à une annonce publiée sur Craigslist.
«Après 15 ans, on [voulait] redonner à la ville de Montréal, faire quelque chose pour les gens ici. C’est notre premier amour. Il y a beaucoup de gens qui ont vu plus de 40 de nos shows, qui prennent des vols pour nous voir dans d’autres places. Il y a [beaucoup] d’amour.»
En plus des fans de Montréal, Half Moon Run conserve de bons souvenirs de ses passages dans les festivals de la métropole, comme Osheaga ou le Festival de Jazz. «On s’est dit que ça serait une bonne idée d’essayer quelque chose de nouveau à ce point-ci dans notre carrière. C’est un premier essai», lance Dylan.
Son comparse Conner Molander ajoute avoir une certaine anticipation quant à la tenue du festival, mais dit surtout être très excité.
Tout a déboulé très rapidement après que le groupe ait choisi quelle serait la première formation à l’accompagner dans ce projet fou. Après que leur choix se soit arrêté sur Men I Trust – et que leurs confrères québécois aient accepté – il ne restait plus qu’à s’atteler à l’organisation de l’événement.
«Men I trust, c’est mon numéro 1 sur Spotify. J’écoute Men I Trust plus que n’importe quel autre band.»
Ariane Roy, Gabrielle Shonk, CRi, Sandra Contour, Nick Hakim et Alex Nicol sont les autres participants de ce festival d’un jour, qui, en plus de proposer nourriture et breuvages, héberge également de nombreux commerçants, dont un barbier.
«L'expérience [d’organiser un festival], c'est nouveau pour nous, mais c'est vraiment le fun d'avoir une sorte de contrôle sur la musique, sur la présentation», confie Dylan Phillips.
Est-ce que L’Appel Montréal pourrait déjà revenir l’an prochain? Le groupe ne veut pas s’avancer sur la question pour le moment, préférant se concentrer sur le présent. «Notre rêve, ce serait de faire ça plusieurs fois dans le futur, mais on verra», précise Dylan.
En attendant, le groupe avoue avoir plusieurs projets sur le feu, sans divulguer davantage de détails ou avancer d’échéancier. «La machine à créativité est en marche», conclut Dylan Phillips.