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À la veille des fêtes, nombreuses sont les compagnies qui font affaire avec la Société de la Couronne pour expédier leurs colis. Leurs plans sont mis à mal puisqu'en raison de la grève les colis ne sont ni traités ni livrés.
Valérie Aresenault, propriétaire de la boutique La Fabrik à Chicoutimi, peut en témoigner.
«Être en affaires, c’est comme si on prenait une belle balade dans la rue et il y a tout le temps quelqu’un en arrière pour te faire une jambette, mais tu sais jamais à quel moment.»
Pour elle comme bien d’autres entrepreneurs, il s’agit d’une période charnière de l’année.
Elle indique également qu’il est très compliqué de changer une entente avec Postes Canada pour un service de livraison privée dans un délai aussi serré alors que ses fournisseurs travaillent également avec l'entreprise gouvernementale.
«Faut comprendre qu’on ne peut pas changer du jour au lendemain parce qu'on a des tarifs négociés avec nos fournisseurs, ce qui veut dire que ça engendrerait des énormes frais pour plusieurs compagnies.»
Elle souligne que les clients qui vivent à l’extérieur de la région pourraient ne pas prendre la chance de commander dans sa boutique en craignant du retard dans la livraison.
D’ailleurs, la Société de la Couronne dit appuyer la nomination d’un médiateur spécial par le ministre du Travail.
Postes Canada rapporte vouloir conclure de nouvelles ententes à la table de négociation plutôt que d’entrer dans un processus d’arbitrage.
Les quelque 55 000 travailleurs de Postes Canada ont déclenché une grève vendredi après avoir échoué à conclure une entente négociée avec leur employeur.
Voyez le reportage complet d’Étienne Ouellette dans le haut de la page.