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En effet, le personnage de Catherine est de retour dans La Reine de rien, elle qui doit survivre à une rupture difficile tout en étant une mère de deux enfants.
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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil week-end, l’autrice et chroniqueuse québécoise est revenue sur la création de ses deux premiers romans, elle qui affirme s’inspirer de ses expériences personnelles pour écrire ses histoires.
Catherine dans La Déesse des mouches à feu, c’était vraiment moi, c’était vraiment mon adolescence et au début quand j’ai sorti le livre je ne voulais pas le dire, je me disais: Mes parents vont lire ça, que vont-ils penser?», a confié Geneviève Pettersen sur les ondes de Noovo Info.
Catherine a grandi depuis les années, devenant une «femme dans la trentaine qui se sépare», ajoute-t-elle.
C’est très près de moi. J’ai fait attention pour que ça ne soit pas autant biographique que la première (histoire), mais c’est sûr que je suis partie un peu de ce qui m’est arrivé, parce que je me suis séparée et j’ai plein d’amis autour de moi qui se sont séparés. Donc, ça entre quand même dans le réel.»
Geneviève Pettersen affirme que les livres de fiction sont «l’endroit idéal pour explorer» des sujets controversés, puisqu’il n’y a pas de censure contrairement à la vie de tous les jours.
«Je prends le pari de la liberté, de la vérité et de me tromper, c’est ce que fait mon personnage d’ailleurs, mais c’est sûr qu’on peut aller beaucoup plus loin dans le roman que dans la vie», a souligné la chroniqueuse.
L’autrice québécoise avance que les pensées du personnage de Catherine peuvent être controversées.
«Catherine dans La Déesse, elle est raciste, elle est poche. Catherine dans La Reine de rien, des fois elle est conne, elle dit des affaires épouvantables sur ses enfants, révèle-t-elle. C’est absolument défoulant d’écrire ça, mais je pense que les gens quand ils vont lire, ça va les faire se sentir bien, ils vont dire: "Ok, ça fait du bien de lire ça et on n’est pas parfait, et c’est correct."»
«Que seraient la littérature et le cinéma si on ne pouvait pas aller dans ces tabous-là? Si on ne pouvait pas représenter des personnages qui sont laids, qui ont des défauts, qui ont des biais», a-t-elle mentionné.
La Reine de rien est disponible en ligne et dans toutes les librairies de la province.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.