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Il garde dans son portefeuille une photo de la jeune femme, et ce, depuis plus de 20 ans.
«Depuis le début, je traîne cette photo. En quittant la famille Potvin aujourd’hui [mardi], je leur ai dit que j’allais maintenant pouvoir retirer la photo de Guylaine de mon portefeuille, parce que c’était ce que je m’étais dit : du moment qu’on trouverait le suspect et qu’il serait condamné, j’enlèverais la photo», raconte M. Cormier.
La photo de Guylaine représentait l’espoir.
«On n’a jamais perdu espoir parce qu’il y avait toujours des éléments qui nous disait que peut-être qu’un jour avec la technologie on pourra trouver le suspect», dit-il.
Pour M. Cormier, aujourd’hui ex-enquêteur et porte-parole de la police de Saguenay, il est d’ailleurs important de garder espoir lorsqu’il s’agit de crimes non résolus.
«Il faut avoir l'espoir que la justice a le bras long et que de plus en plus la technologie avance et ça va permettre de retrouver des suspects», croit-il.
Marc-André Grenon a notamment été déclaré coupable du meurtre au premier degré de Guylaine Potvin, 24 ans après les faits.
Un grand soulagement pour la famille, et aussi pour les gens impliqués dans son dossier.
«La même réaction que la famille, la même réaction de l’ensemble des patrouilleurs, des enquêteurs, des biologistes, de tous ceux qui ont travaillé au dossier :"enfin, ce qu’on a amené comme preuves au dossier ça s’est réalisé" et maintenant M. Grenon sera derrière les barreaux pour 25 ans», affirme M. Cormier.
À voir aussi : La famille Potvin accueille avec émotion le verdict de culpabilité de Grenon
Voyez le témoignage entier de Bruno Cormier, ex-enquêteur et porte-parole de la police de Saguenay, dans la vidéo ci-contre.