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C’est en réponse à une question du leader de l’opposition officielle, Marc Tanguay, concernant le recul de la Coalition avenir Québec (CAQ) sur la plus récente mouture du projet de troisième lien que M. Legault a lancé cette affirmation.
«Je veux rassurer tout le monde, je suis encore là pour longtemps. Et peut-être que, dans deux, trois mandats, il y aura effectivement une course à la chefferie», a rétorqué M. Legault en riant.
L’échange entre le chef par intérim du Parti libéral du Québec (PLQ) et François Legault a par la suite offert un moment plutôt cocasse.
Le premier ministre a affirmé qu’il ignorait s’il y aurait, au moment de trouver un nouveau leader à la CAQ, autant de candidats «qu’il y en a actuellement» chez les libéraux. «En tout cas, la vice-première ministre [Geneviève Guilbault] pourra prendre ses décisions», a-t-il ajouté.
M. Tanguay a qualifié la déclaration de «surréelle».
Le premier ministre a pris la balle au bond et a clarifié ses propos en répondant qu'il avait «encore l'intention de faire quelques mandats additionnels» et qu'il n'avait aucunement l'intention de «favoriser qui que ce soit dans cette éventuelle course à la chefferie». «Comme disait quelqu'un qu'on connait bien: on verra», a-t-il conclu provoquant de nombreux rires dans les rangs caquistes.
Il a déjà été question de l'avenir politique du premier ministre Legault par le passé.
Par exemple en 2019, M. Legault en avait surpris plus d'un, lors d'un entretien avec la journaliste Jocelyne Richer de la Presse canadienne, en affirmant qu'il ne désirait pas faire plus de deux mandats comme chef du gouvernement.
Il avait même évoqué un départ vers la fin d'un deuxième mandat, afin de laisser le temps nécessaire à son successeur de se préparer pour le scrutin de 2026. François Legault était cependant revenu sur ses paroles quelques jours après l'entrevue, et avait confirmé son intention de «compléter» un second mandat.