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Le syndicat veut s'assurer que la Fonderie Horne réduise ses émissions d'arsenic dans l'air à 15 nanogrammes par mètre cube d'ici 2027, tout en ayant en tête d'atteindre la norme nationale de trois nanogrammes par mètre cube.
«Le syndicat a voulu profiter de l’occasion pour faire un appel au calme après la campagne électorale, parce que c’était très tendu dans la communauté et on a aussi fait un appel à plus de transparence dans le processus.», a indiqué la journaliste Anaïs Elboujdaini au bulletin Noovo Le Fil week-end.
«La transparence dans le dossier, c’est pour le suivi aussi. Il faut avoir un bon suivi pour s’assurer que les cibles sont atteintes au moment où on les demande», a dit Stéphane Larente, président du syndicat des travailleurs de la mine Noranda-CSN.
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Rapelons que les propriétaires de la Fonderie Horne attendent toujours l'accord du gouvernement pour renouveler l'attestation, qui leur permet de déroger aux normes environnementales établies par la province.
«Tout n’est pas joué pour Glencore, qui est la compagnie qui détient la Fonderie Horne. [...] Actuellement, il y a des consultations publiques jusqu’au 20 octobre. On a appris que le 18 octobre, il y aurait des consultations en personne à Rouyn-Noranda. [...] Pour sa part, le syndicat appelle les gens à aller dans la consultation avec le sort des travailleurs en tête», a précisé la journaliste au bulletin Noovo Le Fil week-end.
«Nous, ce qu’on veut, c’est qu’on y aille par le chemin le plus rapide possible, mais sans qu’il y ait d’impact négatif sur les travailleuses et travailleurs», a ajouté Félix-Antoine Lafleur, président du conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue CSN.
D'ailleurs, des organismes environnementaux, dont la coalition Vire au vert, demandent au gouvernement de respecter ses engagements et ses promesses concernant la Fonderie et d'autres enjeux qui touchent le Québec. On parle notamment d'adopter le pacte vert proposé par les municipalités et de bonifier le plan pour une économie verte.
«Ils veulent, dans les 100 premiers jours du mandat de François Legault, que neuf demandes concrètes soient mises en œuvre: adopter un pacte vert proposé par les municipalités, qui veulent que le gouvernement les aide à améliorer les capacités des villes pour faire face aux changements climatiques. On veut bonifier le plan pour une économie verte et donc, permettre au Québec d’atteindre ses cibles de réduction des GES en 2030», a énuméré Mme Elboujdaini.
Voyez le compte-rendu complet d'Anaïs Elboujdaini avec l'animateur Meeker Guerrier au bulletin Noovo Le Fil week-end.