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Le ministre était de passage sur les ondes de Noovo Info jeudi afin de revenir sur le projet de loi.
«Les besoins en décarbonation, les besoins en énergie pour des projets industriels sont massifs. Il fallait aussi parler de tarification», a-t-il lancé d’entrée de jeu.
La réforme prévoit que la hausse des tarifs d'électricité sera plafonnée à 3 % jusqu'après les élections de 2026. Le projet de loi 69 ouvre la porte à une tarification modulée et prévoit un «fonds d'aide à la clientèle domestique d'Hydro-Québec», visant en fait à compenser la société d'État pour les pertes de revenus induites par le plafonnement à 3 %.
Le ministre admet d’ailleurs vouloir mettre de l’avant davantage le concept d’utilisateur-payeur. «Ce qu’on va faire, c’est que la Régie de l’énergie maintenant va recalibrer la tarification aux trois ans pour le coût de service. Il va y avoir vraisemblablement des augmentations dans le futur, je crois que c’est un secret pour personne», a-t-il lancé.
M. Fitzgibbon a justement abordé l’aspect de cette modulation éventuelle. «Les gens qui consomment plus devraient payer plus cher, ceux qui consomment moins devraient payer moins cher», a-t-il soutenu.
Par ailleurs, questionné à savoir s’il comptait toujours mener à terme son mandat, M. Fitzgibbon évoque sa réforme. «Clairement, je pense que je dois amener le projet de loi à terme. J’ai toujours dit qu’on prendra le temps qu’il faut, il n’y aura pas de bâillon sur le projet de loi de l’énergie. C’est un projet qui est trop important pour la société», a-t-il conclu.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.
Avec de l’information de La Presse canadienne