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«C'est une excellente annonce pour l'industrie des microbrasseries», a souligné la directrice générale de l’Association des microbrasseries du Québec, Marie-Eve Myrand. «Jusqu'à l'entrée en vigueur du projet de loi, les microbrasseries doivent timbrer les bières destinées aux bars et restaurants.»
Selon Mme Myrand, le timbrage est comme un fardeau pour les entreprises, «qui doivent avoir deux inventaires de produits timbrés et non timbrés ou encore doivent timbrer manuellement les produits».
Cette pratique avait beaucoup de conséquences en terme financier et logistique. Il fallait, par exemple, engager une personne en particulier pour faire le timbrage. «Ce n'est pas plaisant pour l'employé et cela a un impact sur mon coût de revient, qui est refilé au client», a indiqué Jean-François Nellis, président du C.A. de l'Association des microbrasseries du Québec et copropriétaire Pit Caribou.
Pour le député caquiste Christopher Skeete qui est à l'origine de cette annonce, cela était plus que nécessaire. «L'impact était énorme sur nos PME, surtout les microbrasseries en région qui sont la saveur de tous les terroirs québécois», a-t-il mentionné. «On vient leur donner de l'oxygène.»
Seules les microbrasseries seront exemptées du timbrage avec la pièce législative du gouvernement. Les gros producteurs comme Labatt et Molson vont devoir continuer de mettre des timbres sur leurs canettes et leurs bouteilles.
Le projet de loi sera prochainement débattu à l'Assemblée nationale et devrait entrer en vigueur au début de l'année 2025.
Avec des informations de La Presse canadienne