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Selon la directrice générale du Carrefour jeunesse-emploi Montmorency, Sonia Noël, le jeune avec un emploi à 18,50$ de l’heure l’été dernier pourrait faire face à une bien mauvaise surprise cette année. Pourquoi? Parce qu’il y a tout simplement moins d’emplois estivaux pour les étudiants au Québec en 2024, a-t-elle expliqué.
«Par exemple, un commerce de détail qui fermait jadis à 21h a changé ses heures d’ouverture. Il ferme maintenant à 18h et ils ont gardé ce rythme, ce qui fait en sorte que des étudiants ont moins d’heures à se faire offrir.»
La baisse de l’offre fait donc en sorte que les jeunes doivent retravailler leur CV afin de charmer des employeurs, qui ont désormais le luxe de choisir leurs employés, a avancé Martin Vézina, vice-président de l’Association Restauration Québec.
«Ce sont des choses qu’on n’avait pas vues depuis plusieurs années, a-t-il ajouté. Ça va bien cet été comparativement à d’autres, mais il y a encore des besoins à combler.»
Il serait de plus en plus facile de trouver des employés, notamment dans les camps de jour, les piscines, les centres aquatiques et les restaurants.
La Ville de Québec dit avoir trouvé tous ses sauveteurs et ses moniteurs pour cet été. Et il ne resterait plus que 54 postes sur 1550 à combler dans les camps de jour.
Et les postes disponibles en restauration seraient également à la baisse chez les étudiants en raison de l’arrivée de travailleurs étrangers.
«Eux, ils sont prêts à travailler à temps plein moins difficile à gérer pour les employeurs. C’est devenu du personnel très intéressant pour les employeurs», a souligné Mme Noël.
Noovo Info a également appris que certaines personnes cumulent plusieurs emplois en raison du contexte économique actuel.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.