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Elles souhaitent que justice soit faite pour que ce drame ne se reproduise plus.
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Rappelons que la fillette est décédée le 29 avril 2019 après avoir subi de mauvais traitements de la part de son père et de sa belle-mère.
Sa mort avait mis en lumière les failles du système sur la protection de la jeunesse au Québec.
«La culture ne change pas. Cet enfant est décédé parce qu’on n’a pas cru la grand-mère et la mère. Tout le monde a minimisé les drapeaux rouges. Donc, ça doit changer. Après trois ans sur le terrain, il n’y a pas trop de changements», explique l’avocate Valérie Assouline représentant la mère et la grand-mère de la fillette.
Elle soutient que la DPJ aurait fait de l’aveuglement volontaire en ignorant les faits, les signalements et les interventions policières.
«On veut s’assurer que les gens qui gravitent autour des enfants et qui sont censés les protéger soient imputables. […] À la DPJ, personne n’est responsable. Il faudra changer cette culture», souligne Me Assouline en entrevue avec Noémi Mercier au bulletin Noovo Le Fil 17.
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Ainsi, cette poursuite viserait la DPJ et plusieurs intervenants impliqués dans le dossier.
«Au-delà des montants, on ne peut pas remplacer un enfant […] Il n’y a pas un montant d’argent qui va remplacer la douleur et également la douleur que cet enfant a subie jusqu’à son dernier souffle», précise l’avocate.
Suite à cet incident, le gouvernement avait mis sur pied la Commission Laurent sur les droits de l’enfant. Plus récemment, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi 15 sur la protection de la jeunesse.
«Malheureusement, le projet de loi 15 n’est pas venu traiter de l’imputabilité. C’est un enjeu réel parce qu’il y a des enfants qui meurent et la fillette de Granby nous l’a prouvé […] Vous avez des drapeaux rouges que la DPJ ignore et ça ne peut plus se reproduire. On peut plus échapper un enfant», affirme Me Assouline.
Voyez l’entrevue complète de l’avocate Valérie Assouline avec l’animatrice Noémi Mercier au bulletin Noovo Le Fil 17.