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«J’ai un fils de trois ans. On était très nerveux, a confié la dame à Noovo Info, jeudi. Vous savez, quand on sent la fumée et que le feu est près de la maison, on regarde les annonces publiées aux 30 minutes pour savoir s’il faut évacuer.»
Un été sec et les vents forts d’un ouragan passant ont provoqué des flammes qui ont pris par surprises les citoyens de la ville historique de Lahaina, enlevant la vie à une trentaine de personnes.
Au total, 271 édifices ont été endommagés sur l’île et Lahaina est détruite. Des citoyens en panique ont par ailleurs dû fuir les flammes en se jetant dans l'océan.
C’est d’ailleurs sur la rue principale de Lahaina que Manon Potvin – une artiste originaire de Magog - exposait ses œuvres. Elle dit s’inquiéter pour ses amis, qui ne peuvent pas lui donner de nouvelles.
«Quand j’ai appris la nouvelle hier soir, je ne pensais pas à mes œuvres, c’était vraiment à la sécurité et à la santé de Camille et de ses enfants. C’est une jeune famille, qui est isolée sur une île. C’est surtout ça qui m’embête en ce moment», a lancé Mme Potvin.
À Vancouver, Air Canada a dû aller chercher d’urgence des Canadiens coincés sur l’île de Maui. Un voyage paradisiaque qui s’est rapidement transformé en cauchemar.
«On était à 10 minutes du feu et on était probablement les derniers à rester là-bas. On était là la nuit précédant le feu et nous avons surveillé le tout de notre hôtel. Nous n’avions pas trop de place où rester», a témoigné un touriste.
L’agent de voyage Marc-Olivier Gagné est quant à lui débordé, alors que trois familles québécoises ont quitté pour Maui. Il doit également s’occuper de ses clients qui devaient prendre l’avion pour Hawaï vendredi.
«Il fallait gérer les cas immédiats, donc réorganiser le voyage. Hawaiian Airlines a accepté de déplacer tous ses vols aux besoins de clients», a-t-il expliqué.
Le président américain, Joe Biden, a décrété l’état de catastrophe et a aussi débloqué une aide fédérale pour aider les services d’urgence et la reconstruction.
«Beaucoup de gens sont dans des abris et tout ce qui peut nous aider est le bienvenu», a conclu Joëlle D’Antin.