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«C’est sûr que la fermeture d’une urgence, ça doit être la dernière solution qui doit être mise en place, parce qu’au bout de la ligne, ce qu’on veut, c’est d'assurer un service aux patients», a soutenu le vice-président de l'Association des spécialistes en médecine d'urgence du Québec, Guillaume Lacombe au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
Le Dr Lacombe ajoute qu’une fermeture d’urgences est susceptible d’engendrer une diminution de l’offre de service et donc une pression accrue sur d’autres départements au sein de l’hôpital.
Le Dr Lacombe reconnait que de gérer l’application du temps supplémentaire obligatoire (TSO) est une question épineuse.
«Chaque centre hospitalier a ses problématiques internes et ses particularités. Je ne pense pas qu’il y a de solution miracle qui peut être appliquée à chaque centre hospitalier, relève-t-il. La congestion des urgences est une problématique qui est en lien direct avec la congestion des centres hospitaliers.»
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La pénurie de personnel, tant au sein du département des urgences que sur les étages vient accentuer le problème. «On a besoin de personnel sur les étages pour accueillir les patients qui attendent aux urgences. S’il n’y a pas de place à l’étage, les patients vont rester plus longtemps à l’urgence. S’ils restent plus longtemps à l’urgence, on a besoin de plus de personnel à l’urgence et là les TSO vont embarquer», explique-t-il.
Incidemment, de trouver des incitatifs pour convaincre le personnel infirmier de continuer à travailler de soir et de nuit devient tout un défi.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.