Amazon a indiqué vouloir «retourner à un modèle de livraison par un tiers» et rejette l’idée que ce choix aurait un lien avec le syndicat des employés de l’entrepôt de Laval créé en mai dernier.
Une situation qui ressemble drôlement aux évènements qu'avait connus le Walmart de Jonquière en 2014.
«On dirait que c’est une copie conforme», souligne Jean-Marc Crevier, ancien représentant de la FTQ et conseiller sur le dossier du Walmart de Jonquière.
«Ils ont dit (quand ils ont fermé le Walmart) que c’était parce qu’il n’était pas rentable, mais oui il l’était, il y a même eu des preuves qui ont été amenées. Et comme dans le cas avec Amazon, ils ne voulaient pas dire sur la place publique que c’était à cause du syndicat», plaide M. Crevier.
Selon l’ancien représentant du FTQ, Amazon ne dira jamais que ces fermetures sont en raison de la syndicalisation de l’entrepôt de Laval puisque «ça pourrait leur faire terriblement mal sur le plan mondial».
À voir dans la vidéo.