Début du contenu principal.
Selon le professeur titulaire en agroalimentaire à l'Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, il ne serait pas surprenant de voir des entreprises opter pour la réduflation lors de la vente de produits, à augmenter les prix sur leur menu ou à utiliser des arômes artificiels en raison des coûts importants.
Il est possible que certains consommateurs qui croient manger du chocolat cet été se fassent berner.
Malgré les prix records pour le cacao, Chocolats Favoris s’est engagé à geler ses prix et à ne pas diminuer ses portions, a affirmé le président-directeur général Dominic Brown.
«C’est stressant, on ne veut pas d’un marché du cacao trop élevé, a admis le PDG de Chocolats Favoris. On surveille les marchés, on développe des stratégies alternatives.»
M. Brown déplore que si le prix du cacao demeure aussi élevé, cela entraînera un écrasement de la demande.
«Des gens vont se mettre à diminuer la qualité et les portions. On s’est promis de ne pas le faire chez Chocolats Favoris.»
Revenant d’un voyage au Ghana, en Afrique, M. Brown a affirmé qu’un centre de recherche spécialisé dans le cacao tente d’augmenter la productivité des fermes de cacao.
«Les cacaoyers standards vont donner une cabosse après sept ans seulement. Avec différentes techniques, ils vont descendre ça à un an et demi, alors ça va faire toute la différence», a expliqué M. Brown.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.