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Tous les éléments sont réunis pour favoriser la propagation des virus respiratoires. Pour éviter de mettre une pression supplémentaire sur des urgences déjà débordées, le Collège des médecins croit que le retour du port du masque dans les lieux publics pourrait être une solution.
Simon Bourassa s’est penché sur la situation. Voyez son intervention au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
En Ontario, le médecin hygiéniste en chef de la province recommande déjà fortement cette mesure. La Santé publique du Canada a également souligné qu’il fallait redoubler de prudence.
Pour protéger les jeunes, il faudrait surtout s’attarder à la qualité de l’air dans nos écoles, selon l’épidémiologiste québécoise Nimâ Machouf, que notre journaliste a rencontrée. «Ce sont des virus qui sont en circulation dans l’air. Plus on est capable de les filtrer, moins les gens vont les attraper», soulève-t-elle.
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Il est à noter que la Santé publique et le ministre de la Santé, Christian Dubé, doivent se rencontrer mardi soir. Il reste à voir si le port du masque sera par la suite recommandé au Québec.
Dans une déclaration relayée lundi, M. Dubé affirmait être «grandement préoccupé» par la hausse des cas d’influenza et des autres virus respiratoires chez les enfants.
De son côté, la vice-première ministre, Geneviève Guilbault, a indiqué que le gouvernement attendait les recommandations de la Santé publique. «Je pense qu’il y a aussi une question de gros bon sens. Quand on sent qu’on est potentiellement contaminé, à risque ou pas à l’aise, le port du masque, sans qu’il soit obligatoire, tu peux le porter», a-t-elle ajouté.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.