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Il ne s’agit pas de la première personnalité publique à avoir perdu des contrats en raison d’erreur commise. En 2020, Marie-Pier Morin a elle aussi été larguée par des employeurs lorsque la chanteuse Safia Nolin l’a accusée de harcèlement sexuel.
Nos débatteuses Jacinthe-Eve Arel, Geneviève Pettersen, Me Nada Boumeftah et Déborah Cherenfant se posent la question: est-ce qu’on annule trop vite les personnalités publiques qui commettent des erreurs au Québec ?
Voici quelques-unes de leur réflexion :
Jacinthe-Eve Arel - «Oui absolument. En voulant annuler ce qui nous dérange, on est en train de créer une société […] avec une pensée unique».
Geneviève Pettersen - «Non. Je pense qu'au Québec on a cette capacité de pardonner aux gens qui se montrent sincères et qui s'avancent devant les gens sans mentir et en reconnaissant leur faute.»
Déborah Cherenfant - «Non. On ne juge pas trop vite les personnalités [ayant commises des erreurs] on ne cancelle pas tout le monde qui devrait l'être.»
Me Nada Boumeftah - «On cancelle beaucoup trop vite […] Les procès sur la place publique c’est un gros non. D’en venir à un jugement et de canceller une personne, je trouve ça radical. On est dans une société ou la réhabilitation et le pardon existe.»