Début du contenu principal.
C’est ce qu’a rapporté un rapport du Conseil régional de l’environnement (CRE) publié plus tôt cette semaine. Au total, 19 de ces plans sont d’ailleurs catégorisés «rouge», indiquant un niveau de contamination élevé.
Les espèces aquatiques envahissantes sont notamment la myriophylle à épis, le potamot crépu et la moule zébrée. La présence de ces espèces étrangères est dangereuse pour les organismes locaux.
«Vu qu’ils n’ont pas de prédateurs, de pathogènes ou de maladies qui pourraient limiter leur population, rapidement elles vont prendre la place (des espèces indigènes», explique le chargé de projet au CRE, David O’Connor.
Pour l’instant, la propagation de ces espèces n’est pas dangereuse pour l’humain. Elle cause toutefois des dommages aux écosystèmes et pourrait également avoir des conséquences économiques.
Par la publication de son rapport, du CRE espère encourager la population à prévenir davantage contre la contamination. Et le meilleur moyen de prévenir est de décontaminer tout ce qui touche à l'eau.
Selon M. O’Connor, la meilleure méthode de décontamination est l’eau chaude. D’ailleurs, les stations de lavage pour embarcation devraient être munies d’un boyau à pression, incluant l’option d’utiliser l’eau chaude, selon les normes environnementales.
Afin de complètement éliminer les risques d’emporter une espèce envahissante d’un plan d’eau à un autre, il est également important de décontaminer son kayak, sa planche de pagaie, et même son costume de bain et sa canne à pêche.