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«Ce milieu de grande valeur écologique contribue non seulement à la conservation de la riche biodiversité en Mauricie, mais aussi au bien-être de la communauté», a déclaré le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault. «Ensemble, nous agissons en vue d’atteindre notre objectif de conserver 30 % des terres et des océans au Canada d’ici 2030.»
Les détails dans le reportage d'Alice Trahan.
Les terres protégées sont situées au nord-est de Trois-Rivières dans le secteur de la tourbière Red Mill (13,7 ha) et dans la tourbière de Saint-Luc-de-Vincennes (549 ha). Elles abritent des milieux humides de «haute valeur écologique» comme des tourbières, des marais et des marécages arborescents.
En protégeant ces espaces, cela permettra notamment de contribuer à la régulation des inondations et de l’érosion, à la qualité de l’eau et de l’air, au stockage du carbone et à la pollinisation.
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«Ces acquisitions permettent de poursuivre nos efforts de protection à perpétuité et de connectivité des tourbières Red Mill et de Saint-Luc-de-Vincennes», a mentionné Pascal Bigras, directeur général, Nature-Action Québec. «Ces acquisitions ont été faites dans le cadre d’ententes avec les gouvernements supérieurs qui permettent d’avoir non seulement un projet, mais tout un portefeuille de projets. [...] Il faut que tous les acteurs s’aventurent hors des sentiers battus en ayant ce seul objectif en tête: conserver notre biodiversité beaucoup plus rapidement.»
Ces deux territoires acquis s’ajoutent aux milieux naturels déjà protégés par NAQ en Mauricie, dont la superficie totale s’élève désormais à 880 hectares. D'ailleurs, l’acquisition de près de 550 hectares dans la tourbière de Saint-Luc-de-Vincennes est l'une des plus importantes acquisitions pour l'organisme.