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Alors que ce dernier sera remplacé sous peu, le nom de Nathalie Roy circule toujours. Si elle est nommée, elle deviendrait la deuxième femme à occuper le poste depuis 1867.
La première était Louise Harel, que Marie-Christine Bergeron a justement rencontrée.
Celle qui a été présidente de l’Assemblée nationale de mars 2002 à juin 2003 avoue être troublée par toute la situation entourant le serment au roi.
«Je n’en reviens pas, surtout de la position de l’actuel président, qui est sortant puisqu’il ne s’est pas représenté et qui, à l’avance, prend des décisions qui devraient être soumises à [son successeur]», exprime-t-elle.
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Mme Harel est donc en désaccord avec la prise de position de M. Paradis, qui survient à la fin de son mandat. «C’est évident que ça ne sert que son parti, souligne-t-elle. Je n’ai aucune idée si ça lui a été formellement demandé ou pas.»
Questionnée à savoir si elle prêterait serment au roi en 2022 si elle avait à être assermentée, Mme Harel martèle qu’il s’agit d’une cérémonie «hypocrite». «Il n’y a personne qui y croit. Que ceux et celles qui y croient lèvent la main. C’est une hypocrisie totale !», lance-t-elle.
Alors que Nathalie Roy pourrait seulement être la deuxième femme à être nommée présidente de l’Assemblée nationale après Louise Harel, cette dernière souligne qu’il s’agit d’une tâche difficile.
«C’est rough, l’Assemblée nationale. C’est pas tellement avec l’opposition, c’est avec votre propre parti. Parce que la présidence est là pour qu’il y ait un équilibre qui soit établi entre une majorité et des minorités», explique-t-elle.
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Avec le recul, Louise Harel a apprécié son mandat. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. «La première fois que je me suis assise, je me suis demandé ce que j’étais venue faire ici. Parce que vous avez à arbitrer et les arbitres, même dans le sport, ils ne sont jamais aimés», raconte-t-elle.
Si elle aime encore la politique, la femme de 76 ans ne s’en ennuie pas pour autant, alors qu’il s’agit d’un milieu selon ses dires «très stressant».