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La porte-parole libérale en matière d’éducation, Marwah Rizqy, souligne que les adultes sont tout à fait responsables lorsque «l’intégrité physique ou psychologique d’un enfant est compromise».
«On aurait dû avoir un arrêt d’agir sur cette enseignante assez rapidement. Et l’enseignante a clairement besoin d’une attention particulière, elle aurait dû être retirée de la classe rapidement, mais les élèves ont dû endurer un climat toxique», a expliqué la députée de Saint-Laurent au bulletin Noovo Le Fil 17.
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Mme Rizqy dit avoir reçu beaucoup de témoignages de parents et d'enseignants qu'elle a transmis au ministère de l'Éducation.
«Dans les échanges courriels que j’ai obtenus, le directeur de l’école confirme que l’avocate du Centre des services scolaires était au courant depuis le mois de février dernier qu’il y a eu des abus non seulement au niveau verbal, mais des dénonciations pour voie de fait sur l'un de ces élèves. J’ai transmis cela au ministre parce que je veux m’assurer que toute personne qui savait qu’il y avait des abus verbaux et physiques doit être imputable», a-t-elle expliqué sur nos ondes.
Une enquête a été déclenchée par le CSSMI et une autre est menée par le service de police municipal sur des allégations de violence physique.
«Avec les cris et les hurlements qu’on a entendus, un acte dérogatoire a été commis et je vais laisser l’enquête policière détermine si oui ou non elle est aussi coupable de voie de fait», a ajouté Mme Rizqy.
La députée a tenu à rassurer les parents que tous les enseignants n'agissent pas comme tel. «Ceci n’est pas la norme», a-t-elle lancé.
«Malheureusement, quelques personnes viennent ternir l’image complète d’une profession. J’espère que les parents réalisent qu'il y a des professeurs qui peuvent prendre des rôles incroyables chez les jeunes, mais malheureusement qu'il y a des professeurs, comme elle, qui viennent démotiver les jeunes à aller à l’école», a-t-elle conclu sur nos ondes.
Voyez son entrevue complète avec l'animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.