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Il faudrait encore trouver encore 700 enseignants, selon les chiffres du ministère de l'Éducation.
Le ministère a confirmé qu’il y aura du personnel dans chaque des classes à la rentrée. Pour arriver à cet objectif, le secteur de l'éducation devra embaucher des personnes qui ne sont pas qualifiées en enseignement.
«Les universités, à notre demande, ont ajouté la capacité de formations et sont capables d’offrir [des capacités] en pédagogie. C’est un défi d’intégrer ces nouvelles personnes dans le réseau scolaire. [...] Il y a plus de 100 000 enseignants au Québec. Ça fait quand même beaucoup de gens qualifiés», a dit le ministre Jean-François Roberge.
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Selon les directions d'établissements scolaires, ce recours n'est pas une solution à long terme.
«Est-ce qu’il y aura un adulte dans une classe pour le début de la rentrée scolaire? Oui, mais est-ce que ça sera tous des gens également qualifiés? Clairement non. On veut trouver des moyens pour pallier au manque de ressources. [...] Les gens qui font leur baccalauréat, on ne devient pas enseignant en claquant des doigts non plus», a expliqué Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement.
Le ministre Roberge aurait reçu plus de 6000 candidatures au cours des dernières semaines.
Pourtant, la pénurie de la main d'oeuvre frappe non seulement les enseignants, mais aussi des postes dans les directions d’établissements, dans les services de garde et plus encore.
Selon les chiffres recueillis par Noovo Info, il y aurait des milliers de postes à combler dans les autres secteurs de l'éducation.
Les enjeux liés à la qualité de l'air dans les classes et au transport scolaire retiennent aussi l'attention.
Du côté de la ventilation, le ministère semble avoir réglé ce dossier en ajoutant des capteurs de CO2 dans chaque classe. Mais, cela ne respecterait pas les attentes des établissements.
«Les capteurs de CO2 sont aussi une bonne chose. On sait maintenant si la qualité de l’air est bonne ou pas. Faudrait régler plus à long terme que juste pallier ça par l’ouverture des portes et des fenêtres, et trouver un autre moyen pour s’assurer que la qualité de l’air est bonne ou non», a renchéri M. Prévost.
Du côté du transport scolaire, les négociations se poursuivent dans la bonne direction, dit-on.
Les Fédérations et le ministère sont assez confiants qu’on pourrait éviter un bris de service pour la rentrée 2022.
Voyez le compte-rendu de Louis-Philippe Bourdeau avec l'animatrice Sabrina Rivet au bulletin Noovo Le Fil 17.