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L'une des conclusions de l'Institut de santé publique du Québec (INSP) est qu'entre un et 14 citoyens de Rouyn-Noranda développeraient un cancer sur 70 ans si l'entreprise Glencore ne diminue pas la concentration d'arsenic dans l'air.
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Les réactions ont été nombreuses et les acteurs sur le terrain n'ont pas été satisfaits par ce point de presse.
«Notre attente était claire envers le directeur de la santé publique pour son passage à Rouyn. [...] Ça n’a pas été tout à fait le cas, on entend qu’il note comme nous un excès de risque de cancer, qu'il y a plus de maladies pulmonaires [...] Il reconnaît tous ces impacts sur la santé, par contre au niveau de la position à savoir la norme qui doit être respectée, ce n’était pas clair. On a la difficulté à comprendre pourquoi cette hésitation. Pourquoi ne pas clarifier?» a lancé la Dre Marie-Pier Lemieux, médecin de famille à Rouyn-Noranda qui se dit préoccupée par la hausse des cancers du poumon.
Avec une cinquantaine de collègues, elle a signé une lettre demandant au gouvernement d'appliquer la norme québécoise sécuritaire d'exposition des contaminants.
«Ce qu’on s’est fait dire que ce n’était pas clair quelle était la norme sécuritaire et qu’il fallait voir avec la population ce qui était acceptable socialement. Je ne vois pas comment une population peut se positionner [...] Comment est-ce qu’on peut leur demander de se positionner dans le contexte où il y a des enfants qui sont impliqués, qui n’ont pas voix au chapitre et ces enfants vont avoir des impacts des décisions qui sont prises aujourd’hui. Ce n’est pas acceptable d’avoir un entre-deux. La norme est 3 ng et c’est ce qu’on veut», a-t-elle ajouté au bulletin Noovo Le Fil 17.
Voyez son entrevue complète avec l'animateur Michel Bherer dans la vidéo.