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«Le faucon pèlerin. Cet oiseau de proie vraiment sick est reconnu pour être assez chill...», peut-on entendre dans la courte vidéo. Certains ont critiqué la publicité qui semblait viser particulièrement les jeunes, même si le ministre Jean-François Roberge a argumenté le contraire, cette semaine sur les ondes de Noovo Le Fil 17.
Selon le directeur de création adjoint pour l’agence de communication Rethink, Mathieu Lacombe, c’est difficile de faire de la publicité pour le gouvernement et espérer s'en sortir sans critique.
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«C’est compliqué de faire de la pub pour le gouvernement. Ce n’est pas facile. D’autant plus quand c’est pour des enjeux aussi majeurs que l’utilisation du français», a expliqué. M. Lacombe en entrevue avec Meeker Guerrier au bulletin Noovo Le Fil Week-End.
Même si l’intention est bonne, le public est moins réceptif à ce type de message publicitaire, notamment parce qu’«on a l’impression de payer pour ces pubs-là», ajoute-t-il.
D’entrée de jeu, les partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont critiqué le fait de mettre la responsabilité de la protection du français sur les milléniaux. Malgré les explications du ministre Roberge, le mal était déjà fait.
De plus, la publicité n’apporte aucune solution, analyse M. Lacombe.
«Ça souligne le problème, mais c’est très généraliste [...] [On aurait pu] amener plus vers une piste de réflexion», propose l’expert en communication.
Du côté des positifs, l’usage de l’humour est souvent gagnant au Québec, mais la courte longueur de la vidéo en raison des espaces publicitaires force une version incomplète de l’image qu’on tente de peindre.
«Il manque beaucoup de morceaux à l’équation pour que ça soit un vrai débat».
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo