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Afin de comprendre la réalité de ces employés œuvrant dans l’ombre, Noovo Info s’est entretenu avec Jasmin Lemieux-Lefebvre, l’un des principaux organisateurs qui ont effectué ce véritable sprint.
Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo.
M. Lemieux-Lefebvre a affirmé que le processus a été extrêmement complexe, alors que l’organisme a dû dénicher plusieurs bénévoles cet été, et ce, en pleine pénurie de main-d’œuvre.
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«Le plus complexe, c’est vraiment de le fait dans un si court laps de temps», a expliqué le membre de l’équipe nationale de la visite papale, vendredi. «On doit mettre tant de personnes ensemble et, à un moment de l’année, fin juillet, où il y a les vacances de la construction et une pénurie de main-d’œuvre.»
Afin que le tout soit prêt à temps, l’équipe oeuvrant à distance a dû travailler sans relâche, alors qu’une visite papale demande habituellement 72 semaines de préparation.
«Nous, on le fait en 8 semaines», a lancé M. Lemieux-Lefebvre.
Malgré ce travail acharné, l’employé de l’équipe nationale de la visite papale voit son rôle comme un véritable privilège.
«Depuis que je suis arrivé à Québec, on m’a demandé d’être en relation avec les différents peuples autochtones. Puis, c’est tellement un privilège. J’apprends à connaître des personnes, il y a des amitiés qui se tissent aussi.»
De plus, M. Lemieux-Lefebvre a ajouté que ce moment de réconciliation est un moment crucial pour «nos alliés autochtones», qui lui ont souligné que cet évènement marque le début de quelque chose.
«Ce n’est vraiment pas la fin, l’aboutissement d’un processus. Les excuses du pape François en sol canadien permettent de débuter quelque chose», a-t-il ajouté.
Le pape François sera de passage à Québec du 27 au 29 juillet.