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«Ça fait des années qu'on a des problèmes avec les "quatre-roues", les motos, les côtes-à-côtes... Le monde passe chez nous et ils n’ont pas le droit», déplore Samuel Gogniat de la ferme Tournesol, à Shipshaw au Saguenay, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Le non-respect des sentiers destinés à ces véhicules tout-terrain abime les cultures et engendre des pertes de revenu pour les agriculteurs.
Un agriculteur de Saint-Félicien a constaté dimanche matin que son champ avait été abîmé en raison d'une camionnette qui est sortie des sentiers battus pour aller rouler dans son champ. Les dommages se sont élevés à 1200 $.
«Quand il y a des blocs de béton, tu ne passes pas. Quand il y a une tranchée de même, tu ne passes pas», a tenté d’expliquer M. Gogniat sur les réseaux sociaux.
Le coordonnateur récréotouristique de la Sureté du Québec (SQ) Carl Soucy rappelle qu’il faut une autorisation du propriétaire pour circuler sur une terre privée. Les contrevenants s’exposent à une amende de 350$ en plus des frais.
«C'est quelque chose qu'on prend vraiment au sérieux. Les agriculteurs qui vivent ça sont invités à porter plainte, puis de notre côté, on va faire des surveillances appropriées pour intercepter ces gens-là», note-t-il.
Roch Duchesne, président du Club Quad Saguenay, indique que plusieurs clubs circulent dans les champs. «Ça arrive aussi au niveau des motos, peut-être des quads aussi», note-t-il.
«C’est sûr que ça nous fait du tort et que ça brise notre image», poursuit M. Duchesne.
Le 7 et le 8 septembre prochain, la SQ tiendra une opération nationale concertée pour ce qui a trait à la sécurité en véhicule tout-terrain.
Cet hiver les motoneigistes avaient également causé des maux de tête aux producteurs agricoles alors que plusieurs ne respectaient pas les limites des sentiers.