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Depuis le lancement de cette loterie modernisée en avril 2021, plus de 140 000 personnes ont participé aux différents concours pour être en mesure d’acheter des vins et des spiritueux d’exception. Les bouteilles qui se retrouvent dans la loterie sont celles que la SAQ a reçues, entre autres, en petite quantité ou qui sont très rares.
Les prix se situent généralement entre 29 et 4000 dollars, mais certaines bouteilles peuvent parfois atteindre des prix plus élevés. En 2022, par exemple, sur 11 tirages, environ 95 000 bouteilles ont été vendues à travers ce processus.
Crédits photo: Sabrina Rivet | Noovo Info
Par contre, plusieurs se posent la question suivante: "est-ce qu’une société d’État, qui détient le monopole de la vente d’alcool, devrait procéder ainsi?" La Société des alcools du Québec mentionne réaliser une loterie «pour offrir au plus grand nombre l’accès à des produits rares, nichés et offerts en quantité limitée».
Le conseiller en vin, Nick Hamilton, considère que cette solution de la SAQ pour attribuer des vins rares à des avantages et des inconvénients. Par exemple, une personne peut se sentir privilégiée d’avoir remporté la loterie et c’est équitable pour tous les acheteurs. Toutefois, il se peut que vous deviez attendre pendant un moment pour remporter un lot ce qui peut être frustrant pour le consommateur.
Les gens qui dépensent plus de 25 000 dollars d’alcool par année à la SAQ avec des bouteilles, dont le prix est en moyenne de 75$, bénéficient de ces avantages. Ils sont environ 400 à travers le Québec.
Ces acheteurs, qu’on appelle «les connaisseurs», ont droit à des listes de vin et de spiritueux privées. Ils pourront parfois obtenir des vins qui ne se retrouveront même pas sur les tablettes.
Crédits photo: Sabrina Rivet | Noovo Info
Le professeur en économie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Frédéric Laurin, n’y voit pas d’inconvénient à proprement parler. Toutefois, il s’inquiète pour le consommateur régulier parce qu’il est très limité dans sa sélection de vin.
L’importation privée coûte cher aussi, ce qui offre donc un nombre d’options très limitées pour les consommateurs moyens.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet ci-contre.