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«J’ai trouvé que c’était un produit rafraîchissant, nouveau et c’est de l’économie circulaire. Avant ce produit était mis aux poubelles, présentement on en fait des produits de luxe, des beaux manteaux. Je suis vraiment impressionné par le produit», a mentionné son propriétaire, André Gauthier.
«Le saumon est un produit qui est un peu plus accepté. C’est de l’économie circulaire, les poissons ne sont pas maltraités ou quoi que ce soit», a ajouté Emmy Gauthier, agente aux communications de Fourrures Gauthier.
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C'est le propriétaire de Cuir Casteigt, Jean-Marc Casteigt, qui a réfléchi à cette idée. Après 25 ans de réflexion, il a fini par trouver le moyen de «recycler» les peaux de saumon tout en respectant l'environnement.
«Lorsqu’on a tranché nos saumons, on avait une peau et on la mettait systématiquement à la poubelle. Et cette peau qu’est-ce qu’elle devient? Elle se fait incinérer, donc c'est de la pollution de l’air», a-t-il expliqué. «Si c’est pour polluer en recyclant différemment, ce n’est pas la bonne solution.»
La technique de tannage utilisée n'est pas la même que pour la peau d'un autre animal ou que pour le traitement d'un végétal. En plus d'être durable, ce cuir n’est ni nocif, ni cancérigène pour la santé.
«C’est plus durable que le cuir de bœuf. C’est sept à huit fois plus résistant que le cuir ordinaire et ça a son identité. C’est vraiment exclusif comme produit», a précisé M. Gauthier en entrevue.
Selon une récente étude, le cuir de saumon s’est taillé une place dans le marché nord-américain et deviendra «le cuir de l’heure d’ici quelques années».
«On est au début, mais de plus en plus on verra du cuir de saumon en Amérique du Nord. Il y en a beaucoup plus en Europe», a fait savoir M. Gauthier.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux ci-contre.