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Une idée brillante? Explorons la zone d’ombre de cette annonce: la pollution lumineuse.
Il existe des règles pour éviter la pollution lumineuse. À la Ville de Montréal, on sait qu’on doit «prévenir les impacts environnementaux et s’assurer d’une bonne cohabitation avec la population». C’est pourquoi la municipalité a révisé sa réglementation concernant les enseignes lumineuses à Ville-Marie en janvier 2021.
Le nouveau projet d’illumination du centre-ville, projet qu’«aime particulièrement» le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, respectera-t-il ces règles?
Après la mise en place de la galerie urbaine illuminée sur la rue Sainte-Catherine, à l’ancien site du Club Super Sexe qui a brûlé il y a quelques mois, on vise l’illumination de bâtiments dans le Quartier des spectacles et l’installation d’autres structures lumineuses «pas plus tard» qu’à l’hiver 2022-2023.
«On a des systèmes d’illumination qui permettent de réduire de beaucoup la pollution lumineuse, assure Steven Guilbeault, ministre fédéral de l’Environnement. On sait maintenant comment faire de l’éclairage sans nécessairement faire de la pollution lumineuse. C’est possible.»
Or, il a déjà été avancé que Montréal génère autant de pollution lumineuse que New York, une mégapole au moins quatre fois plus habitée, tout dépendant d’où on trace la ligne du décompte de la population.
Évitera-t-on d’empirer la situation? À voir.
«L’illumination ne vise pas que les travailleurs. C’est un milieu de vie complet. À la base, dans une grande métropole comme Montréal, on ne voit plus les étoiles. On ne veut pas être Vegas, ni Time Square. On veut être Montréal et, Montréal, c’est de l’élégance, c’est un patrimoine architectural», conclut Glenn Castanheitra, directeur de la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville de Montréal.